Bilan : ce que je ferais de nouveau... ou pas

Publié le par Lalie

Pour ces deux mois de vadrouille indienne, je m'étais préparée. Trop peut-être ? Petit inventaire des choses que je ne ferais pas pareil avant de partir.

Bilan : ce que je ferais de nouveau... ou pas

Episode 1 : Le sac à dos.

 

1. Je n'aurais pas payé une fortune pour un traitement anti-paludisme qui m'a rendu malade comme un chien les premiers jours et qui surtout, après discussion avec pas mal de "vrais voyageurs" (ouais ceux qui sont sur la route depuis des années), semble totalement inutile. J'ai rencontré des gens qui ont contracté le palu malgré le traitement, et qui l'ont découvert en rentrant de voyage et en arrêtant le traitement. Et j'en ai rencontré tout un tas d'autre qui ne l'ont pas eu alors qu'ils ne prenaient pas le traitement. J'ai rencontré un gars qui l'a eu alors qu'il ne prenait pas le traitement. Bilan : avoir le palu, c'est moche, c'est long, c'est douloureux. Mais on en meurt pas. Le traitement masque les effets si on est malade pendant son voyage, et le découvrir à l'arrivée est certes positif car on est (en général) dans son propre pays avec un tas de médecin MAIS on a un palu bien grave et parfois même chronique.

 

2. Promis, juré, je ne remplirais plus la moitié de mon sac de médicaments INUTILES. Un exemple : le SMECTA. Bah oui, parce que les deux grosses boites de SMECTA, c'est volumineux et lourd dans un petit sac à dos de voyageuse. Et puis franchement, si vous vous tapez une tourista, ça ne sert à RIEN DU TOUT. Si vous êtes en train de vous liquéfier, il faut éventuellement des comprimés style IMODIUM, mais il faut surtout prendre en considération la médecine du pays où vous êtes. En Inde, ils ont tout un tas de médicaments très efficaces. Autant en profiter et aller dans une pharmacie si vous êtes malade. Dans la même idée, les trois anti-nauséeux prescrit par mon cher docteur, NIET, les cinq boites d'efferalgan, NIET (ils en ont des très bien sur place), les bandelettes pour les coups, les 12000 compresses... NON ! 

Pour ceux qui se souviennent de mon IMMENSE EDC...

Pour ceux qui se souviennent de mon IMMENSE EDC...

3. Idem pour le spray anti-moustique. Ici, il est tout beau, en bombe, on vous conseille quand vous consultez une marque bien précise, en prenant soin de vous inciter à prendre un spray pour les vêtements et un autre pour la peau. Sauf qu'en Inde, ils sont particulièrement bien équipés pour se défendre contre les moustiques. Un exemple : la crème ODOMOS, qui en plus, elle, sent bon. Dans la même idée, j'avais acheté une moustiquaire imprégnée. Genre parano la nana... :)

Finalement, elle ne m'aura pas servi une seule fois. Déjà parce que la crème ODOMOS me suffisait largement. Et puis parce que rien n'est pire que de dormir dans une moustiquaire quand il fait déjà 40° (oui j'aime pas la clim...).

Crème Odomos disponible partout en Inde

Crème Odomos disponible partout en Inde

4. La super trousse de toilette avec tout plein de trucs inutiles dedans... Ah ah ah. AH AH AH. Oui, je suis une vraie fille des fois. J'ai failli emmener dans ma trousse de quoi tenir un siège niveau savon, shampoing... Heureusement que je me suis retenue... En Inde tout est moins cher. Le savon, le shampoing, tous les produits d'hygiène. J'avais aussi emmené une crème bien de chez nous pour les cheveux. Je l'ai abandonnée au bout de quelques jours au profit d'une huile achetée sur place. Le déo, même combat. Ici deux choix : ne pas en utiliser parce que, de toute façon, s'il fait 40°, vous allez transpirer quoi que vous fassiez, ou alors en acheter un sur place, parce que les produits locaux sont toujours adaptés au climat local (CQFD). Il en va de même pour les crèmes hydratantes, le dentifrice...

 

5. La crème solaire et la BIAFINE. Ah ah. AH AH. Mesdames, mesdemoiselles... Si vous allez en Inde, sauf si vous décidez d'aller à Goa (et encore), vous n'aurez pas ou peu l'occasion de vous balader épaules dénudées et cuisseau glabre au soleil. Parce que les femmes en Inde sont toujours couvertes. Donc globalement, le meilleur moyen de se fondre dans le paysage, c'est de faire comme elles... Vous pouvez toujours vous la jouer à l'américaine (c'est du vécu, enfin vu), et tenter votre chance en mini-short... Mais le regard insistant de tous les indiens que vous croiserez - et indiennes - vous fera vitre rentrer à l'hôtel remettre votre sarouel bien large et votre tee-shirt à manche mi-longue. Vous pourrez donc en conclure que votre crème solaire aura pris de la place pour rien. 

Bilan : ce que je ferais de nouveau... ou pas

6. Je prendrais des tampons. Oui ça peut paraître con. Mais j'en avais pas pris beaucoup, me disant que ça irait tousa toussa. FAUX ! En Inde, les règles, c'est un peu un gros tabou de la mort qui tue. Oui, on dirait que là bas, les femmes n'ont pas leur règles, enfin si, mais faut surtout pas en parler. Du coup, moi, quand j'ai eu besoin de protections périodiques, j'ai découvert que je ne pouvais acheter que des magnifiques serviettes de la marque Whisper (qui veut dire chuchoter en anglais), qui sont, en gros, aussi classe et glam que des couches. Certes, comme certains le savent je suis une afficionado de la mooncup, mais les conditions d'hygiène ont fait qu'il n'était pas toujours possible de l'utiliser. Et encore, ça, c'est quand vous en trouvez, et uniquement dans les pharmacie ou les (très) rares supermarchés.

Du coup le mieux : 2 mooncup et autant de tampons/serviettes que nécessaire si vous en utiliser. 

Avec Whisper... c'est pas le bonheur !

Avec Whisper... c'est pas le bonheur !

Ce que reprendrais avec certitude : les pastilles micropur, pour l'eau, le désinfectant pour les mains, les anti-inflammatoires, la cure d'antibiotiques, une deux huiles essentielles (ravintsara et thym), les pansements, une petite dose de désinfectant et quelques compresses (10 maxi!!)

Tout ça, c'est pour l'aspect sac à dos. 

Le prochain post, ça sera pour le reste : vie quotidienne, alimentation... 

Publié dans Organisation de voyage

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